Allergie

L'allergie est une réaction anormale, inadaptée, exagérée et excessive du dispositif immunitaire de l'organisme, consécutive à un contact avec une substance étrangère à l'organisme, qu'on dit «antigène».



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Allergologie - Immunologie

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Définitions :

  • allergique - Expression désignant une personne dont le dispositif immunitaire réagit de façon plutôt vive à la présence d'un corps étranger; Être allergique aux... (source : fr.wiktionary)
  • Une allergie est une hyperréaction du dispositif immunitaire. Les éléments déclenchants sont certaines substances (allergènes) que l'... (source : interpharma)
  • réactivité anormale d'un individu vis à vis d'une substance nommée allergène. Une partie des allergies est d';origine alimentaire. (source : iqa.vendee)

L'allergie est une réaction anormale, inadaptée, exagérée et excessive du dispositif immunitaire de l'organisme, consécutive à un contact avec une substance étrangère (le plus fréquemment) à l'organisme (l'allergène), qu'on dit «antigène». L'allergène est généralement bien toléré par la majorité de la population. Cependant, au contact de cet «antigène», il arrive que le dispositif immunitaire d'un organisme déclenche une réaction inadaptée, excessive et pathologique : c'est l'allergie, nommée aussi hypersensibilité.

Les hypersensibilités sont , selon Gell et Coombs, de quatre types :

  1. immédiates : basée sur la réaction à IgE ;
  2. cyto-toxique ;
  3. à immuns complexes ;
  4. retardées.

Une substance particulièrement inoffensive pour certains peut provoquer une réaction allergique chez une personne dite sensibilisée. Certains traitements consistant à rendre l'organisme tolérant à la substance sont dits de «désensibilisation»

La prédisposition familiale, nommée aussi terrain «atopique» est un facteur aggravant.

La branche de la médecine qui étudie les allergies est l'allergologie. Les médecins spécialistes de cette maladie sont les allergologues.

Symptômes

La crise d'allergie

La crise d'allergie grave peut se caractériser par :

L'allergie, ou plutôt la réaction allergique, correspond par conséquent à une réponse du dispositif immunitaire et existe sous forme de quatre types :

Fonctionnellement, quand l'organisme produit une réaction allergique, il libère une substance, l'histamine, responsable majeure des symptômes. L'action de l'histamine peut-être bloquée par des médicaments spécifiques nommés «antihistaminiques».

L'allergie alimentaire touche à peu près 3 % de la population, 8 % pour les enfants. les principaux allergènes alimentaires sont l'œuf, l'arachide, les rosacées (prune, pomme, cerise, pêche…), les ombellifères (persil, carotte, céleri, fenouil…), les fruits à latex (kiwi, avocat, banane…) les fruits de mer (huîtres), crustacés et les poissons. Il existe aussi des allergies au café ainsi qu'à certains additifs alimentaires. Il est fréquemment complexe, surtout chez les nourrissons, de distinguer les allergies aux protéines du lait de vache et les intolérances au lactose contenu dans ce lait. Car, en abrasant la muqueuse de l'intestin grêle, l'intolérance au lactose permet un contact intempestitif entre les protéines du lait et le dispositif immunitaire, cf. infra. Et, en abrasant la muqueuse de l'intestin grêle, la réaction d'allergie aux protéines du lait détruit de nombreuses enzymes dont la lactase et facilite, ainsi, l'intolérance au lactose.

Causes et traitements de l'allergie

MEB de divers échantillons de pollen. Le Pollen est de plus en plus présent dans l'air, devenant allergène commun[1]
L'Acarien de maison; se nourrit des squames cutanés dont les résidus modifiés par ses sucs digestifs et sa chitine sont des allergènes communs autour de la maison.

L'allergie devient un véritable phénomène de société.
En 1980, 10 % de la population en souffrait, en 1999 plus de 30 %[2], et certains chiffres circulent faisant état de 50 % de malades d'ici 10 ans dans les pays industrialisés de l'hémisphère Nord. Une compréhension profonde de ses causes suppose une bonne connaissance du dispositif immunitaire. Les immunoglobulines sont des glycoprotéines riches en ponts disulfures dont tout porte à penser qu'elles dérivent des protéines responsables de l'adhérence cellulaire. Qu'elles soient portées par les globules blancs ou qu'elles soient dissoutes dans les liquides de l'organisme, ces immunoglobulines reconnaissent avec une extrême précision la structure tridimentionnelle des atomes des substances avec lesquelles elles se lient. A titre d'exemple, certaines de ces immunoglobulines, les IGE, sont sécrétées par des globules blancs dans les mucus de l'appareil respiratoire, du dispositif digestif, de l'arbre urinaire... Lorsque des substances, généralement présentes dans ces mucus, atteignent d'autres territoires de l'organisme, le dispositif immunitaire devrait les reconnaître comme du non-moi et ses globules blancs devraient synthétiser des immunoglobulines M et G capables de s'y fixer et de provoquer leur destruction. En l'absence de ces immunoglobulines M et G, ces allergènes sont reconnus par les IGE qui se fixent aux mastocytes et déclenchent une réaction allergique en libérant de l'histamine et d'autres molécules qui génèrent un œdème local qui limite la propagation de ces molécules étrangères. L'accumulation de ces mastocytes et l'augmentation de la synthèse des IGE accentuent par conséquent l'allergie. Une prise en charge globale de l'allergie ne saurait néanmoins se limiter à ses composantes immunitaires. Ainsi, l'allergie ORL peut provoquer une toux ou des éternuements qui facilitent les remontées de l'acidité de l'estomac jusque dans les bronches, et dans la spère ORL. L'abrasion des muqueuses génèrée par ces reflux facilite la diffusion des allergènes dans les muqueuses et dans les tissus qui les soutiennent. Les globules blancs qui y demeurent accentuent alors la réaction allergique dont le traitement peut, par conséquent, passer par celui des reflux de l'estomac. Un phénomène identique, cf. supra, facilite l'allergie aux protéines du lait, et une digestion incomplète de certains aliments laisse subsister, dans l'intestin grêle, des molécules qui y provoquent une allergie car elles ne devraient pas y être...

Des faisceaux concordants d'indices laissent penser que synergies, allergies croisées et potentialisations semblent envisageables, et surtout liées à la pollution urbaine et industrielle, ou alors à l'usage de parfums, cosmétique, pesticides dans l'air intérieur, etc : Les nano- ou micro-particules, surtout celles du diesel/mazout, émises par des carburants sales et une mauvaise combustion et des fumées non filtrés, auraient une incidence sur l'allergénicité de nombreux pollens[1]. mais d'autres études (japonaises) infirment ce point.

L'augmentation des taux d'UV, l'air urbain pollué (acide, déshydratant et oxydant) contribuent à éroder la cuticule des pollens dont certains semblent alors devenir plus allergènes, d'autant que les pollinisateurs (dont abeilles) peu présents en ville emportent moins de pollens qu'ils ne le feraient dans la nature à nombre équivalent de fleurs.

Diagnostic / Tests épicutanés

Le diagnostic par l'allergologue est la première des mesures à prendre. Ce sont le plus souvent des tests indolores sur le bras ou dans le dos, basé sur la mise en contact avec le corps de substances supposées allergisantes pour l'individu. Après quelques minutes, la réaction immunitaire fait apparaître une marque. Plus cette marque est importante comparé au témoin (de l'histamine), plus l'allergie à la substance est importante.

Comportements d'évitement

Traitement

La médecine propose 4 types de solutions à l'allergie :

Multiplication des risques allergènes

Selon l'interview d'un allergologue sur le sujet : «le fait que l'homme ait accès à une alimentation plus diversifiée, vive dans des foyers mieux isolés (soit dit en passant plus confinés), qu'il assimile des molécules nouvelles, hormones, etc. amène à conclure que l'immunité conduit à l'allergie.»

Allergie et félins

Le korat fait partie des rares chats qui ne possèdent pas de sous poils, ces petits poils duveteux qui se cachent généralement sous les poils plus longs. Cette particularité lui permet d'être particulièrement bien toléré par les personnes allergiques. Les observations effectuées par des spécifiques ont permis de constater que les individus généralement allergiques aux chats souffraient moins avec des korats.

Contrairement aux idées reçues, l'allergène majeur du chat ne provient pas ou peu des sécrétions salivaires de l'animal, mais essentiellement de sa peau (glandes sébacées). Les poils forment un réservoir passif, et c'est en se léchant que le chat contamine sa salive. On suppose que les sujets développant ce type d'allergie supportent mieux la présence d'un sphynx ou d'un korat dans leur environnement proche du fait que :

Notes et références

  1. Laaidi et al., Article intitulé Synergie entre pollens et polluants chimiques de l'air : les risques croisés, Environnement, Risques & Santé. Volume 1, Numéro 1, 42-9, Mars - Avril 2002, Synthèses
  2. Étude ISAAC : http ://www. invs. sante. fr/beh/1999/9913/index. html

Voir aussi

Liens externes

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